Invitations pour les membres de l'Académie
Mémoires d'un tricheur
de Sacha Guitry, mise en scène Eric-Emmanuel Scmitt
Invitations pour les membres de l'Académie
Comédiens !
de Samuel Sené et Eric Chantelauze, mise en scène Samuel Sené


Invitations pour les membres de l'Académie
Invitations pour les membres de l'Académie
Invitations pour les membres de l'Académie
Le Chemin des dames
de Bruno Jarrosson, mise en scène d' Yves Carlevaris
Miracle en Alabama
de William Gibson, mise en scène Pierre Val


Miracle en Alabama
de William Gibson, mise en scène Pierre Val
Invitations pour les membres de l'Académie
Invitations pour les membres de l'Académie
Histoire du soldat
de Ramuz et Stravinsky, mise en scène Stéphan Druet
Histoire du soldat
de Ramuz et Stravinsky, mise en scène Stéphan Druet
NOMINATION 2018 : SPECTACLE MUSICAL
NOMINATION 2018 : SPECTACLE MUSICAL
Invitations pour les membres de l'Académie
Invitations pour les membres de l'Académie
Invitations pour les membres de l'Académie
L'Angoisse du roi Salomon
adaptation et mise en scène de Bruno Abraham-Kremer et Corine Juresco
Marie Tudor
de Victor Hugo, adaptation et mise en scène Pascal Faber
Les Virtuoses
de Mathias et Julien Cadez
Invitations pour les membres de l'Académie





BANDE ANNONCE
Après Jean-Luc Godard
Je me laisse envahir par le Vietnam
de et mise en scène Eddy d’Aranjo

RÉSUMÉ
Le cinéma de Jean-Luc Godard a bouleversé les codes narratifs, d’abord en montrant une jeunesse alors absente des écrans, avec sa façon d’être, de bouger, de parler – nouvelle vague du sentiment, et nouvelle génération d’acteurs et d’actrices. Le cinéaste se passionnera ensuite pour la politique, demandant à l’art de devancer le changement radical du monde, si férocement espéré, avant de se replier vers la méditation inquiète des signes et de l’histoire. À quatre-vingt dix ans passés, et après plus de cent films, il ne cesse, aujourd’hui encore, de lutter contre la standardisation des récits et des images, contre l’endormissement, surtout, de la sensibilité et de la pensée. Comment cet héritage, si libre et si plein de fantômes, peut-il s’inscrire et se continuer au théâtre ? Faisant le pari de s’émanciper de Godard sans rien en rejeter, Eddy D’aranjo invente avec son équipe une forme dévoilée alliant fiction et documentaire, littérature, performance et mise à jour du processus de création. Sans renoncer ni au lyrisme ni à la beauté, la volonté de perturber le cadre de la représentation y rejoint la nécessité de rendre visible la part négative du réel, sa brutalité contemporaine et historique. Un spectacle mélancolique et délicat, attentif au soin que requièrent le passé, les souvenirs, les morts aimés et les spectres de la grande politique.