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BANDE ANNONCE

Les Misérables

de Chloé Bonifay, Lazare Herson-Macarel

d’après Victor Hugo

mise en scène Lazare Herson-Macarel

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RÉSUMÉ 

Puisque persistent la faim, l’exploitation, l’ignorance et l’humiliation, il y a toujours des misérables. Chloé Bonifay et Lazare Herson-Macarel tentent de relever la gageure d’actualiser la fresque hugolienne en dénonçant les maux de notre époque.

Comme sur le cours de tout fleuve, il y a des rapides et des accalmies chez Hugo, et qui a lu le roman en entier sait que de longues descriptions parfois fastidieuses alternent avec les épisodes de l’intrigue qui conduit Jean Valjean sur le chemin de la rédemption. De même, les personnages y sont décrits d’un trait souvent chargé qui les typifie. Un saint, un oblat, une enfant martyre, une mère tyrannisée par le sort, des profiteurs sans scrupules, un méchant aussi détestable que ceux qu’il traque parce qu’ils sont faits de la boue dont il s’est extrait : les misérables que décrit Hugo sont quasi des modèles génériques, et c’est sans doute pour cela que ce roman a connu tant d’avatars et qu’il supporte aussi bien la modernisation. Le travail de Chloé Bonifay et Lazare Herson-Macarel, original et audacieux, choisit la crise actuelle comme cadre de son adaptation et aménage adroitement sa transposition historique, même s’il souffre de quelques défauts : des héros devenus des archétypes caricaturaux, des longueurs et des excès dans l’exacerbation des caractères et un déploiement d’effets parfois redondants.

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