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BANDE ANNONCE

Music-Hall

de Jean-Luc Lagarce

mise en scène Glysleïn Lefever

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RÉSUMÉ 

L’auteur, entré au répertoire de la Comédie-Française en 2008 avec Juste la fin du monde, compose ici « un monologue à trois voix » pour la Fille, chanteuse à la jeunesse lointaine, nostalgique d’une époque qu’elle a rêvée ou vécue, et pour ses deux Boys, fidèles compagnons d’itinérance qui ont partagé les paillettes comme la noirceur de sa vie.

Pour Glyslein Lefever, chorégraphe et metteuse en scène, ce music-hall est la métaphore d’un lieu de passage, de ville en ville, d’âge en âge, d’étape en étape. Un corridor. À l’écoute de cette partition rythmée, elle mise sur une scénographie où les effets de transparence et la magie de la lumière élargissent le sens de l’histoire, dont on ne sait finalement si elle se déroule dans un petit cabaret décati, une salle d’attente ou un couloir d’hôpital…

 

La Fille rejoue sans cesse son entrée en scène – quête inépuisable de reconnaissance –, ses Boys se laissent emporter dans ce mouvement mémoriel et perpétuel, extrêmement poétique. Comme dans l’ensemble de son œuvre, c’est aussi Jean-Luc Lagarce qui se raconte à travers eux. Travaillant avec les acteurs la précision de la langue ciselée de l’auteur, la metteuse en scène cadence l’expressivité des corps, épuisés mais toujours animés d'un amour débordant de la scène, aspirant à l’ailleurs tout en étant profondément attachés aux feux, même brinquebalants, des projecteurs.

 

Le texte est publié par les Solitaires Intempestifs.
En partenariat avec Collectif Corridor

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