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Invitations pour les membres de l'Académie

Le Dragon

de Evgueni Schwartz

 

mise en scène Thomas Jolly

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Détaxe(s) dans la limite des places disponibles.

 

10 au 13 Janvier à 20h , Théâtre le Quai, Angers

18 au19 Janvier à 20h, La Passerelle, Scène nationale de St Brieuc

8 février à 20h et 9 février à 19h, La Filature Mulhouse

23 février à 19h30, 24 et 25 février à 20h, 26 février à 15h30, Théâtre National Populaire de Villeurbanne

8 au 9 mars à 20h, La Comédie de Reims

15 au 25 mars les mardi et mercredi à 19h30 , les jeudi et vendredi à 20h30; les samedi  à 18h, Nanterre-Amandiers

5 avril à 19h et le 6 avril à 20h, L’Espal, Le Mans


Retrait des billets sur présentation de la carte Molière

Réservation  : Dorothée de Lauzanne à dorothee.delauzanne@lequai-angers.eu

RÉSUMÉ

Fable russe de 1943, Le Dragon rappelle qu’abattre un tyran n’est pas abattre une tyrannie. Que l’asservissement d’une société toute entière n’est possible qu’avec son consentement actif, résigné ou inconscient. Alors comment tuer un système ?

Depuis quatre siècles, un dragon règne en despote, par la terreur, le feu et le sang, sur une ville imaginaire. Les autorités locales, complices ou serviles, se plient à tous ses caprices. Arrive Lancelot, un « héros professionnel », décidé à abattre la créature. Mais même s’il la terrasse, le carcan engendré par les forces de l’autoritarisme - la peur, la collaboration, la soumission, la résignation... - pourrait bien perdurer. Que faire alors pour nous libérer et triompher d’une puissance écrasante, si elle s’avère incarnée parmi nous autant qu’en nous ? Né en 1896 dans ce qui est alors l’Empire russe, Evgueni Schwartz se tourne vers le théâtre en 1917. Jusqu’à sa mort en 1958, il écrira de nombreux contes pour enfants, et une poignée de pièces où il utilise ce registre pour s’adresser aux adultes. Et donc évoquer ici, en 1943, les totalitarismes nazis comme staliniens. Le Dragon sera d’ailleurs interdit par les autorités soviétiques dès le lendemain de sa première représentation. Depuis ce jour, la pièce garde sa pertinence partout où l’autoritarisme gagne, menace ou s’impose. Dans Le Dragon, l’ambiance, les décors, les archétypes, ont tous les apparats de la fable, du conte fantastique. Mais la croyance en un héros providentiel, ainsi que l’attentisme, la peur paralysante, la soumission volontaire, la complicité aux intérêts bien compris, ne sont que trop réels, en 1943 comme auparavant, aujourd’hui comme peut-être demain. Avertissement et espoir sont les deux fils qui tissent cette tapisserie médiévale et fantastique, aux enjeux et drames hélas contemporains, nationaux et internationaux.

Photographie Nicolas Joubard

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