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Les nommés du Molière du Comédien dans un spectacle de Théâtre public 2019

Mathieu Amalric

dans La Collection

De Harold Pinter

Mise en scène Ludovic Lagarde

La Collection est une pièce fascinante et sombre. Le texte distille le poison du mensonge. James veut savoir la vérité sur ce qui s’est réellement passé une nuit dans un hôtel de Leeds entre Stella, sa femme, et Bill. Bill vit chez Harry à Belgravia, un quartier huppé de Londres, Stella et James à Chelsea, le quartier des artistes. Quelle est la vraie nature du lien qui lie Harry et Bill ? Que cherche vraiment James ? Que désire Stella ? Quels réglages passionnels guident chacun de ces personnages entre fantasme et jalousie ? Pinter nous conduit sur de multiples pistes comme autant de départs de fictions... une collection.
 

Photo : Philippe Quaisse

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Grégori Baquet

dans Hamlet

De William Shakespeare

Adaptation Xavier Lemaire et Camilla Barnes

Mise en scène Xavier Lemaire

Le roi du Danemark est mort…Deux mois ont passés et sa femme Gertrude se remarie avec Claudius son propre beau-frère !

Le jeune Prince Hamlet, fils de Gertrude et du feu roi, et neveu de Claudius, vit très mal cette situation... Or, au dehors des remparts du château d’Elseneur, apparaît, les nuits de pleine lune, un spectre !
Y aurait-il quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark !
Des mots, des mots, des mots…
Etre ou ne pas être, là sera la question.

Photo : Emilie Deville

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François Morel

dans J'ai des doutes

De Raymond Devos et François Morel

Mise en scène François Morel

J'ai horreur qu'on me prenne mes affaires.
François Morel s’empare des textes de Raymond Devos. Il rend hommage au clown, jongleur des mots, phénomène rare et maître à penser, à repenser le monde ; à son œuvre consacrée à la vie, à la mort et à l’absurdité qu’on trouve entre les deux.


Il rentre chez lui, il surprend son meilleur ami dans ses pantoufles. Il a des doutes. Il le dit. « En plus, c’est pas du tout sa taille. » Le lendemain, son copain porte son pyjama. « J’ai des doutes », répète Raymond Devos, tout en jouant à la guitare un air espagnol. François Morel découvre Devos à Caen, dans les années soixante-dix. Il le voit, gruge l’entrée pour y retourner. Il occupe les marches, s’émerveille devant ce clown qui jongle avec tout, y compris la parole. Et tout bascule. Veste bleue, noeud pap, Devos joue de la guitare ou de la coupe de champagne. Sorcier merveilleux du langage, il joue des mots comme de baguettes magiques. François Morel s’empare du phrasé du maestro, poèmes et calembours, pour tordre le monde. Il le retourne dans tous les sens pour voir s’il neige. 
 

Photo : Franck Loriou

Denis Podalydès

dans La Nuit des rois ou Tout ce que vous voulez

De William Shakespeare

Adaptation et mise en scène Thomas Ostermeier

Pour sa première création à la Comédie-Française, Thomas Ostermeier retrouve un auteur qu’il fréquente régulièrement. Réputé pour ses mises en scène alliant fidélité à la situation dramatique et liberté d’interprétation, le directeur de la Schaubühne de Berlin se concentre de plus en plus sur ce qu’il nomme l’acteur-créateur. Il fait ici entrer les comédiens en Illyrie, royaume de l’illusion et de l’artifice, auquel il donne la forme d’un paysage d’émotions à l’envers dangereux, où la folie rôde. Cette comédie des apparences conte l’histoire de Viola, rescapée d’un naufrage – comme son jumeau Sébastien dont elle n’ a pas de nouvelles – qui se travestit, prend le nom de Césario et offre ses services au duc Orsino. Charmé, ce dernier en fait son page et le charge de transmettre son amour à la Comtesse Olivia. Mais Césario/Viola, secrètement séduit(e) par le Duc, excelle si bien dans sa mission que la Comtesse s’éprend de son ardeur. Parallèlement, un quatuor, aux manœuvres éminemment comiques, révèle la face violente de la mascarade amoureuse tandis qu’un bouffon brille avec insolence dans la subversion du langage.

Photo : Stéphane Lavoué, coll. Comédie-Française

Denis Podalydès credit Stéphane Lavoué,
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