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Les nommés du Molière de la Révélation féminine 2019

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Emeline Bayart

dans Fric-Frac

D'Edouard Bourdet

Mise en scène Michel Fau

L'homme de Loulou est en prison et il a besoin d'oseille, de beaucoup de pognon.

 

Loulou sa p'tite veut lui en trouver. Marcel employé de bijouterie est amoureux de Loulou. Loulou va se servir du naïf Marcel pour organiser avec Jo un Fric-Frac dans la bijouterie ou travaille Marcel, une affaire en or normalement...
Après Arletty, Fernandel et Michel Simon c'est Julie Depardieu, Régis Laspalès et Michel Fau qui vous emmènent faire un tour dans le Paname des années 30, ça gouaille, parle de fraiche, de flouze, d'oseille, et surtout ça se paie une bonne tranche de rigolade.

Attention comédie interdite aux caves !

Michel Fau à la mise en scène (Fleur de Cactus, Le Tartuffe, Douceamère...) vous fait découvrir ou redécouvrir le chef d'oeuvre d'Édouard Bourdet. 

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Alice Dufour

dans Le Canard à l'orange

de William Douglas Home

Adaptation Marc-Gilbert Sauvajon

Mise en scène Nicolas Briançon

Hugh Preston est un animateur-vedette de télévision, marié depuis 15 ans à Liz qu’il trompe avec de nombreuses maîtresses.
Un vendredi soir, Hugh apprend que sa femme a un amant. Au pied du mur, elle avoue alors à Hugh sa liaison avec un homme avec qui elle compte partir le dimanche matin suivant.
Hugh offre à sa femme de prendre les torts à sa charge, et de se faire prendre en flagrant délit d’adultère au domicile conjugal avec sa secrétaire, et invite l’amant à passer le week-end à la maison.
Voici donc Liz (la femme), Hugh (le mari), John (l’amant), Patricia (la secrétaire de Hugh), plus Mme Grey (la gouvernante) et un canard récalcitrant, réunis pour un week-end au cours duquel Hugh, en joueur d’échecs qu’il est, va tout faire pour reconquérir sa reine.

Photo : Delphine Michalak

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Ariane Mourier

dans Le Banquet

de Mathilda May

Mise en scène Mathilda May

MOURGNCHE TROUFI TRUKCHNI BOUAF ! 
Mathilda May construit après Open Space, une fiesta sans paroles avec onomatopées chorales ou soliloques en borborygmes. Fête d’après la noce, quand l’agape tourne au cauchemar : l’ultime moyen de supporter la tragédie, c’est encore d’en rire.


Parterre mal foutu, touffes rebelles, talus d’un terrain accidenté où les invités se prennent les pieds dans le tapis de la vie. Déjà, le sol n’est pas à la hauteur. On boit, on se console. Fête d’après la noce, le banquet rassemble les familles et les joies, les rancœurs et les ratages. Chacun y va de son numéro comique, chansons et danses, tragédie du spectacle des humanités réunies. Le père fait son discours et la mère son intéressante. On boit, trop. Une dame grosse cherche son chien, dont la robe de la mariée se souviendra. On pleure, on rit, on se tache beaucoup. On saigne et on vomit, c’est la catastrophe joyeuse d’une communauté en fête qui crie, vocifère, pérore. Personne ne se parle. On s’agite et se pavane, glisse, tombe et se relève. C’est toute une vie en une soirée sans paroles. 

Photo : Béatrice Cruveiller

Justine_Thibaudat_crédit_Natacha_Lamblin

Justine Thibaudat

dans Kean

D'Alexandre Dumas

Adaptation Jean-Paul Sartre

Mise en scène Alain Sachs

Kean raconte l’histoire d’un fameux acteur anglais qui triomphe au Théâtre Royal de Drury Lane, et que tout Londres, au début du XIXe siècle, court acclamer. Mais chez Kean l’homme et le comédien se confondent bien souvent... Un soir, submergé par ses passions amoureuses, Kean explose en pleine représentation d’Othello.

Le Kean de Dumas, c’est ni plus ni moins la quintessence même du Théâtre. Dans une profusion de couleurs et d’émotions où le comique et le tragique se côtoient sans vergogne, tous les plus grands thèmes y sont abordés. La quête d’absolu, le donjuanisme, le pouvoir, la folie... Appel enflammé à toutes les résistances, hymne effréné à la liberté, il mêle l’imagination fiévreuse et flamboyante d’un Dumas à l’insolente modernité d’un Sartre.

Un jeu de miroirs permanent, une véritable machine à jouer, poussant sans retenue les acteurs jusqu’à l’ivresse de tous les plaisirs réunis de la scène. 

Photo : Natacha Lamblin 

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