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Spectacle éligible aux molières 2025

Contre

 

De Constance Meyer, Agathe Peyrard et Sébastien Pouderoux

Mise en scène Constance Meyer et Sébastien Pouderoux

Affiche Contre-Basse def_page-0001.jpg

Du 25 septembre au 3 novembre 2024 

  • Les mardis à 19h 

  • Du mercredi au samedi à 20h30 

  • Les dimanches à 15h

RÉSUMÉ

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… Ou les histoires, menées sans changements de décor : Celle de la création fiévreuse et tourmentée du film Une femme sous influence, devenu culte mais qui d’abord été une œuvre « anti » et honnie en son temps, et le manifeste du couple mythique formé par un John Cassavetes, réalisateur à la fois Quichotte et Misanthrope, génie malhonnête et pourtant homme obsédé par la vérité, et Gena Rowlands, femme-actrice inventrice de cette figure devenue modèle d’une héroïne marginale mue par les contradictions  et l’anticonformisme  … 

Et puis, justement, Contre interroge aussi l’art de la critique, par le jeu d’émissions radiophoniques, qui convoquent notamment la légendaire Pauline Kael. Laquelle, grande antagoniste du cinéaste, ne rendait à Cassavetes et Rowlands qu’une même radicalité dans sa vision de la création, et cette façon alors inédite de ne concevoir une œuvre que comme étant aussi absolue que le sont la vie et la mort. Et se joue aussi, dans le parloir d’un bureau de police, l’enquête sur une plainte pour coups et blessures, déposée par un chef opérateur contre le cinéaste.  (Cette plainte, si elle est fictive, est cependant nourrie des conflits incessants qu’aura provoqués Cassavetes, dès le début de son activité, et jusqu’à la fin de sa vie).

Trois grandes trames, autant d’invitations à faire la connaissance intime d’une époque, et d’une façon de créer intransigeante et contrariée. Contre ne demande jamais au spectateur d’être un familier de l’œuvre de Cassavetes, à tel point que tout le « folklore » de la mythologie du cinéma est évacué du plateau, pour laisser toute la place à un regard à la fois tendre et dur, souvent (très) drôle sur ce que sont les créateurs, magnifiques filous, flirtant parfois avec le ridicule, tout habités qu’ils sont de leur radicalité et de leur désir de vérité.

Laissons la conclusion à cet extrait de la pièce :

John : « … Est-ce que je dois être ce que MOI, je veux, ou bien est-ce qu’il faut que je sois ce que LES GENS veulent que je sois ? « 

Théâtre du Vieux Colombier

21 rue du Vieux Colombier 

75006 Paris

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