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Spectacle éligible aux molières 2025

L'intruse et les aveugles

 

De Maurice Maeterlinck

Mise en scène Tommy Milliot

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Du 29 janvier au 2 mars 2025 

  • Les mardis à 19h

  • Du mercredi au samedi à 20h30 

  • Les dimanches à 15h

RÉSUMÉ

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L'intruse 

Une famille est réunie chez elle. Dans une chambre voisine, la jeune mère convalescente dort, après un accouchement difficile. L’aïeul, aveugle, s’inquiète pour elle malgré le bon espoir du reste de la famille rassuré par les médecins. L’enfant est quant à lui dans la chambre opposée, auprès d’une nourrice. Le nourrisson est aussi au centre de la discussion car il n’a pas poussé un cri et ne bouge pas depuis sa naissance : « on dirait un enfant de cire », s’inquiète-t-on...

Les membre de cette famille, le père, l’oncle, les trois filles et le grand-père aveugle, échangent sur le silence qu’il faut préserver, les portes entrouvertes, les fenêtres qu’il faut fermer ou au contraire que l’on ouvre pour vérifier des bruits de pas dans le jardin. Serait-ce le jardinier ? Mais il est tard et ce n’est pas l’heure de faucher... Ou serait-ce la sœur du père dont on attend aussi l’arrivée ? L’aïeul parle d’une présence inquiétante, et tandis que l’on continue de le contredire, l’Intruse s’approche.

Les aveugles 

Sur une île, au milieu d’une antique forêt septentrionale et sous les étoiles, sont assis douze aveugles (six hommes et six femmes). Ils n’ont plus aucun repère car l’aumônier de l’hospice, leur guide, a subitement disparu après leur avoir demandé de rester là. Ce prêtre, le seul voyant du groupe, adossé à un arbre, est mort. Le drame est visible sur scène, sans que les aveugles puissent saisir l’ampleur de la situation.

Tous et toutes s’inquiètent de l’absence plus longue que prévue du prêtre, qui leur a demandé de l’attendre en silence. Submergés par la perte de repères que sa mort a provoquée, chacun et chacune s’interroge sur des détails de leur vie, comme s’ils ne se connaissaient pas, en essayant de mettre au clair leur situation. Quand l’un se demande pourquoi il leur aurait dit « bonne nuit » en s’éloignant, d’autres veulent savoir l’heure qu’il est, s’il fait nuit ou s’il y a du soleil. L’un d’eux entend les étoiles. L’attente fait naître l’inquiétude, et développe leur attention sur le moindre son perçu dans les arbres ou plus loin dans le ciel, sur le moindre frôlement d’une main... jusqu’à ce qu’un chien arrive de l’hospice.

Théâtre du Vieux Colombier

21 rue du Vieux Colombier 

75006 Paris

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