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Les nommés du Molière de la Comédienne dans un second rôle 2019

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Sophie Artur

dans Le Canard à l'orange

de William Douglas Home

Adaptation Marc-Gilbert Sauvajon

Mise en scène Nicolas Briançon

Hugh Preston est un animateur-vedette de télévision, marié depuis 15 ans à Liz qu’il trompe avec de nombreuses maîtresses.
Un vendredi soir, Hugh apprend que sa femme a un amant. Au pied du mur, elle avoue alors à Hugh sa liaison avec un homme avec qui elle compte partir le dimanche matin suivant.
Hugh offre à sa femme de prendre les torts à sa charge, et de se faire prendre en flagrant délit d’adultère au domicile conjugal avec sa secrétaire, et invite l’amant à passer le week-end à la maison.
Voici donc Liz (la femme), Hugh (le mari), John (l’amant), Patricia (la secrétaire de Hugh), plus Mme Grey (la gouvernante) et un canard récalcitrant, réunis pour un week-end au cours duquel Hugh, en joueur d’échecs qu’il est, va tout faire pour reconquérir sa reine.

Photo : Jean-Claude ROCA

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Sophie Bouilloux

dans Kean

D'Alexandre Dumas

Adaptation Jean-Paul Sartre

Mise en scène Alain Sachs

Kean raconte l’histoire d’un fameux acteur anglais qui triomphe au Théâtre Royal de Drury Lane, et que tout Londres, au début du XIXe siècle, court acclamer. Mais chez Kean l’homme et le comédien se confondent bien souvent... Un soir, submergé par ses passions amoureuses, Kean explose en pleine représentation d’Othello.

Le Kean de Dumas, c’est ni plus ni moins la quintessence même du Théâtre. Dans une profusion de couleurs et d’émotions où le comique et le tragique se côtoient sans vergogne, tous les plus grands thèmes y sont abordés. La quête d’absolu, le donjuanisme, le pouvoir, la folie... Appel enflammé à toutes les résistances, hymne effréné à la liberté, il mêle l’imagination fiévreuse et flamboyante d’un Dumas à l’insolente modernité d’un Sartre.

Un jeu de miroirs permanent, une véritable machine à jouer, poussant sans retenue les acteurs jusqu’à l’ivresse de tous les plaisirs réunis de la scène. 

Photo : Olivier Allard

Brigitte Catillon photo Guillemette Bonv

Brigitte Catillon

dans Le Misanthrope

de Molière

Mise en scène Peter Strein

Molière écrit Le Misanthrope « ou L’Atrabilaire amoureux » avec l’énergie d’un être révolté. Une fougue contre la trahison, contre les gens de la cour qui font et défont les réputations.  

En opposant à la vanité du monde l’amour absolu d’Alceste (Lambert Wilson) pour Célimène, Molière exprime une intransigeance, un idéalisme qui défieront le temps. Une pièce décrite par ses contemporains comme « le portrait du siècle », un chef d’œuvre.   

Faut-il fuir ce que l’on exècre et se retirer du monde ? Ou sommes-nous condamnés à composer avec nos semblables ?  

Le THÉÂTRE LIBRE accueille pour son premier lever de rideau théâtral, une rencontre exceptionnelle entre cette œuvre magistrale, d’une saisissante modernité, et la vision d’un Maître, Peter Stein, au sommet de son art. 

Photo : Guillemette Bonvoisin.

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Ophélia Kolb

dans La Ménagerie de Verre

De Tennessee Williams

Mise en scène Charlotte Rondelez

À Saint-Louis, en pleine tourmente des années 1930, on découvre l’équilibre fragile d’une famille dont le père s’est volatilisé. Perdus entre rêves et illusions, l’espoir frappe à leur porte un soir d’été.Premier succès public de Tennessee Williams, La Ménagerie de verre– en partie autobiographique – est la plus émouvante de ses pièces.

Photo : Bruno CLEMENT

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Annie Mercier

dans Thyeste

De Sénèque

Mise en scène Thomas Jolly

L'histoire de ce crime si terrible a semble-t-il fait dévier le soleil de son orbite en l'entendant. Alors qu'Atrée règne en paix sur Mycènes, son jumeau, Thyeste, séduit sa femme et s'empare du bélier d'or. Devant ce double vol, Atrée a la vengeance furieuse et sert à celui qui est son frère la chair de ses enfants en banquet. Parmi les tragédies de Sénèque, celle que Thomas Jolly choisit de présenter est la plus extrême, la plus sauvage et la plus surnaturelle aussi. Les sujets (l'adultère, le vol, l'infanticide et le cannibalisme) sont irreprésentables et les moyens inventés pour les mettre en oeuvre (la douleur, la rage et le néfaste) implacables. Sans doute parce que Thyeste n'est pas la seule victime de cet attentat qui paralyse la pensée... La transformation radicale et subite d'Atrée en monstre est à l'image de l'effondrement du monde. L'ensemble se fait sous le regard du futur, « une jeunesse impuissante face au chaos dans lequel elle devra vivre et grandir ». Une manière pour Thomas Jolly d'évoquer « le traité d'indulgence mutuelle » que Sénèque proposait déjà à l'humanité.

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Sol Espeche

dans La Dama Boba - ou celle qu'on trouvait idiote

de Felix Lope de Vega

Adaptation Benjamin Penamaria et Justine Heynemann

Mise en scène Justine Heynemann

Le Seigneur Otavio, riche gentilhomme de Madrid, a deux filles : l'aînée, Nise, est une jeune érudite, tandis que Finéa, la cadette, est la Dama Boba, celle qu'on trouve idiote. Laurencio, charmant poète sans le sou, entreprend secrètement de séduire la "Dama Boba" pour son argent. Contre toute attente, il apprend à connaître cette étrange jeune fille et à découvrir, au-delà des apparences, son charme singulier...mais croira-t-on à la sincérité de leur amour ? Un professeur excédé, une soeur jalouse, des valets philosophes, un poète extravagant et quelques chansons espagnoles se mêlent tour à tour à cette course folle, riche en rebondissements.

Comédie emblématique de Lope de Vega, aussi célèbre en Espagne que Les Femmes savantes en France, La Dama Boba a traversé le temps. Écrite en 1613 cette pièce aussi folle que philosophique, met en évidence la modernité du dramaturge qui questionne sur la place dévolue à la femme, et propose de nouvelles héroïnes audacieuses et singulières. L'une, Nise, s'approprie le savoir des hommes. L'autre, Finéa, se réalise grâce à la fantaisie. Chacune triomphe devenant maîtresse de sa destinée.

Photo : Lisa Lesourd

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