RÉSUMÉ

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Ce spectacle est un petit bijou de « seule en scène » porté par Christine Murillo, comédienne merveilleuse, « quadri-Moliérisée », qui, de la Comédie-Française aux Bouffes du Nord, en passant par l’Odéon, a joué sous la direction de « gens émérites très très forts »… 

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La voici racontant, mise en scène par Charles Tordjman dans un espace épuré sur lequel elle sème peu à peu les petits trésors de son barda, quelques tranches des mille et une vies de Pauline Carton (1884-1974), illustre actrice des années 30, adulée par Sacha Guitry, dont le bagou et la drôle de mine rendait irrésistible la moindre concierge ou soubrette, quand sa culture et sa vivacité d’esprit faisait aussi d’elle une précieuse complice de vie et de création.

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Christine redonne vie à Pauline, à moins que cela ne soit sous l’énergie de la seconde que la première se trouve en transe ! Toujours est-il que Murillo et son double Carton disent tour à tour le bonheur, la nécessité impérieuse d’être sur scène… s’unissant corps et âmes pour une ode à la fois rêveuse, cocasse et viscérale au Théâtre.

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Moi j’aime le théâtre avec ses incohérences, sa poussière, ses émotions magnifiques et ses potins pour concierges. J’aime les répétitions obscures où le petit texte tapé à la machine devient, par miracle, quelque chose de vivant. Pauline Carton

Une ode au public, de toute évidence aussi : elles vous attendent…